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1.
Summary In order to define the limits of expansion of the M2 polyhedron in theC2/c clinopyroxenes of formulaX M2MgM1 [Si2O6] as the mean ionic radius in the M2 site increases, the join CaMgSi2O6–SrMgSi2O6 (Di–SrPx) has been investigated atP=1 atm and between 1090°C and 1350°C. The extent of the clinopyroxene solid solutions is limited to the compositional range Di100–Di70SrPx30. Within this range the unit-cell parameters of the clinopyroxenes show a linear variation with the increase of Sr content. The comparison of the variations caused in the unit-cell dimensions by the increase of the mean ionic radius in the M2 site (Di–SrPx series) with those caused by the decrease of the mean ionic radius in M2 (Di–En series) displays a different trend ofb in the two series. This different trend ofb suggests a different mechanism of the structure deformation in the two solid solution series. The narrow extent of the Di–SrPx solid solutions atT=1200°C shows that the increase of the mean ionic radius in the M2 site is restricted to the range 1.12–1.16 Å.
La substitution Ca–Sr dans les clinopyroxènes le long du joint CaMgSi2O6–SrMgSi2O6
Résumé Le joint CaMgSi2O6–SrMgSi2O6 (Di–SrPx) a été étudié entre 1090°C et 1350°C à 1 atm dans le but d'établir quelles sont les limites de l'expansibilité du polyhèdre M2 dans les clinopyroxènesX M2MgM1 [Si2O6] (group spatialC2/c) avec l'augmentation du rayon jonique moyen dans le site M2. La solution solide est limitée à l'intervalle de composition Di100–Di70 SrPx30. Dans ce domaine les paramètres de la maille varient d'une façon linéaire avec la teneur croissante de Sr. Si on compare les variations de la maille, déterminées par le rayon jonique moyen croissant dans le site M2 (série Di–SrPx), avec celles causées par la diminution du rayon jonique moyen dans le site M2 (série Di–En), on observe une tendance différente du paramètreb dans les deux séries. Ceci indique un mécanisme différent de la déformation structuralle dans les deux séries de solutions solides. Puisque àT=1200°C le domaine des solutions solides Di–SrPx est étroit, l'augmentation du rayon ionique moyen dans le site M2 est bornée à l'intervalle 1.12–1.16 Å.


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2.
Summary The crystal structure of hendricksite, a trioctahedral mica of biotite type, characterized by high Zn2+ and Mn2+ contents has been refined by least square methods. The structural formula is: (K0.89Na0.10Ba0.04)(Mg1.57Zn0.54Mn 0.40 2+ Fe 0.25 2+ Al0.07Ti0.07Cr0.01)(Si2.92Al1.08)O10 (OH)2. The space group isC2/m and the cell parameters are:a=5.340(2) Å,b=9.524(2) Å,c=10.235(3) Å, =100.07(2)o, the cell volume isV=497.98 Å3. The final unweightedR=0.072. Average cation-anion distances in polyhedra are: T–O=1.659 Å, M(1)–O=2.093 Å, M(2)–O=2.088 Å, A–Olong=3.316 Å and A–Oshort=3.004 Å; A is the alkaline cation. The rotation angle of tetrahedra is =6.7°. The analysis of electron densities, of the dimensions and distorsions of polyhedra shows that Zn2+ is exclusively in octahedral sites; there is no order between six-fold coordinated cations. A comparison between the structural features of hendricksite and those of the two main end-members of biotites, phlogopite and annite, is presented.The effect of the strong covalence of Zn–O bonds is particularly visible on the dimensions and orientations of the thermal ellipsoids of octahedral sites M(1) and M(2) which contain zinc. In all the published structures of trioctahedral micas, the ellipsoids of cationic sites are uniaxial positive, elongated parallel toc *. In hendricksite, this is observed only for the two zinc-free sites (T and A; in the octahedra M(1) and M(2), which contain zinc, the ellipsoids are approximately uniaxial negative, flattened parallel toa, which is a unique situation.Zinc which habitually favours the tetrahedral coordinations with oxygen, enters the octahedra only, i.e. the chemically anisotropic sites, in hendricksite. The strong polarizability of Zn2+ is proposed to explain this behaviour.An examination of the behaviour of Zn2+ in other compounds shows that this situation is general, zinc favours chemically anisotropic sites and specially those adjacent to OH or H2O.
Affinement de la structure cristalline de la hendricksite, mica trioctaédrique potassique riche en Zn et Mn; une contribution à la connaissance cristallochimique des minéraux zincifères
Résumé On a affiné par moindres carrés la structure de la hendricksite, mica trioctaédrique de type biotite, caractérisé par une teneur élevée en Zn2+ et Mn2+. La formule structurale de ce mica est: (K0m89Na0,10Ba0,04)(Mg1,57Zn0,54Mn 0,40 2+ Fe 0,25 2+ Al0,07Ti0,07Cr0,01)(Si2,92Al1,08)O10(OH)2. Le groupe spatial estC2/m et les paramètres de la maille:a=5,340(2) Å,b=9,254(2) Å,c=10,235(3) Å, =100,07(2)°; le volume de la maille estV=497,98 Å3. Le résidu final non-pondéré estR=0,072. Les distances cation-anion moyennes dans les polyèdres sont les suivantes: T–O=1,659 Å, M(1)–O=2,093 Å, M(2)–O=2,088 Å, A–Olong=3,316 Å et A–Ocourt=3,004 Å où A désigne le cation alcalin. L'angle de rotation tétraédrique, =6,7°, est très semblable à celui de la phlogopite. L'analyse des densités électroniques, des dimensions et distorsions des polyèdres montre que Zn2+ est exclusivement en coordinance octaédrique et qu'il n'y a pas d'ordre entre les cations hexacoordonnés. On présente une comparaison des caractères structuraux de la hendricksite avec ceux des deux principaux pôles des biotites, la phlogopite et l'annite.L'effet de la forte covalence de la liaison Zn–O est particulièrement visible sur les dimensions et orientations des ellipsoides d'agitation thermique des deux sites octaédriques, sites zincifères. Dans toutes les structures de micas trioctaédriques publiées, les ellipsoides des sites cationiques sont uniaxes positifs, allongés parallèlement àc *, ce qui s' observe effectivement dans les deux sites non-zincifères (T et A) de la hendricksite, par contre, dans les octaèdres M(1) et M(2), qui contiennent le zinc, les ellipsoides sont approximativement uniaxes négatifs, applatis parallèlement àa, ce qui est une situation unique.Le zinc, qui se fixe généralement en sites tétraédriques dans les structures de type oxyde, occupe les sites octaédriques, c'est-à-dire les sites chimiquement anisotropes dans la hendricksite. La forte polarisabilité de Zn2+ est proposée pour expliquer ce comportement.Un examen du comportement de Zn2+ dans d'autres phases montre que cette situation est tout à fait générale, le zinc privilégiant les sites chimiquement anisotropes et en particulier ceux adjacents à OH où H2O.
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3.
Summary In an attempt to investigate metasomatic processes in the subcontinental upper mantle beneath Northern Patagonia, melt and fluid inclusions trapped in spinel lherzolite and harzburgite xenoliths have been studied. The xenoliths contain three types of genetically related inclusions hosted by olivine, orthopyroxene, clinopyroxene and spinel: silicate glass inclusions, multiphase silicate melt inclusions and C02 fluid inclusions. CO2 densities of early fluid inclusions (0.93–1.02 g/cm3) and homogenization temperatures of melt inclusions (1220 °C) indicate that they were trapped at uppermantle depths.Silicate melt inclusions occur as isolated inclusions as trails along fractures and decorating lamellae deformation. They are composed of glass, or of glass with daughter crystals of clinopyroxene, amphibole, apatite and ilmenite. Glass inclusions are characterized by high contents of silica, alumina and alkali elements. The nature and chemistry of the daughter minerals indicate that melt inclusions can be considered as trapped metasomatic melts. Moreover, glass inclusions show chemical variations from high silica (68 wt%) melts trapped as isolated inclusions in olivine Fog, towards less siliceous (60 wt%) melts trapped as secondary inclusions in olivine FO89-90, orthopyroxene and spinel. This chemical evolution cannot be reconciled with magmatic processes, like fractional crystallization or different degrees of partial melting. The existence of two stages in their evolution, could reflect the heterogenous nature of the mantle source of the melts and the presence of a deep-seated fluid phase during melting.
Les inclusions vitreuses riches en silice: témoignages du métasomatisme du manteau subcontinental de la province de Rio Negro (Patagonie septentrionale, Argentine)
Résumé Les inclusions fluides et vitreuses piégées dans les minéraux des xénolithes de lherzolite á spinelle et de harzburgite ont fait l'objet d'études thermométriques et barochimiques afin de mieux cerner les processus métasomatiques qui ont affecté le manteau supérieur subcontinental du nord de la Patagonie. Les xénolithes contiennent trois types d'inclusions génétiquement reliées entre elles et piégées dans l'olivine, l'orthopyroxène, le clinopyroxène et les spinelles: 1) inclusions vitreuses, 2) inclusions vitreuses multiphasées, 3) inclusions fluides á CO2. La densité des inclusions fluides précoces (0.93 á 1.02g/c3) et la température d'homogénéisation des inclusions vitreuses (Th = 1220°C) indiquent que les inclusions ont été piégées dans le manteau supérieur.Les inclusions vitreuses sont soit en individus isolés, soit en alignements disposés selon des fractures et des lamelles de déformation (inclusions secondaires). Elles sont formées par du verre et par une bulle pouvant contenir du CO2 auxquels peuvent s'associer des minéraux fils (clinopyroxènes, amphiboles, apatites et ilménites). La phase vitreuse, caractérisée par une composition riche en silice, alumine, alcalins et volatils élevés et la nature des minéraux fils indiquent que les inclusions vitreuses résultent du piégeage de liquides métasomatiques.La composition des inclusions vitreuses varie. La teneur en SiO2 atteint 68% en poids dans les inclusions isolées des Fo 91, elle est par contre proche de 60% dans les inclusions secondaires des Fo 89-90, de l'orthopyroxène et du spinelle. La composition chimique des différents types d'inclusions ne peut être expliquée par les processus classiques de différenciation magmatique tels que la cristallisation fractionnée ou la fusion partielle. L'existence d'une bimodalité dans les compositions chimiques et dans les niveaux de piégeage plaident en faveur d'une source mantellique hétérogène et de l'intervention de fluides profonds lors du processus de fusion ayant généré les liquides métasomatiques.
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4.
Summary The crystal structure of a 1M lepidolite coexisting with the 2M 2 form, from the Island of Elba, Tuscany, Italy has been determined and refined by least-squares methods using three-dimensional data collected by the Weissenberg method with CuK radiation. The lattice parameters are:a=5.20(2),b=9.01(2),c=10.09(1) Å and =99.28°(33). The space group isC2/m. The final residual isR=6.7% using isotropic temperature factors. Comparison of the 1M lepidolite structure with that of the coexisting 2M 2 polymorph shows the absence of significant differences both in chemical composition and in structural parameters; also for the 1M structure the main features are, in fact, a remarkable octahedral ordering and a considerable distortion of the tetrahedra joined with a relatively low ditrigonality (=7.41°) of their arrangement.
Structure cristalline d'une lépidolite 1M
Résumé La structure cristalline d'une lépidolite 1M de l'Île d'Elbe, Toscane, Italie, coexistant dans le même échantillon avec le polymorphe 2M 2, a été resolue et affinée par la methode des moindres carrés en utilisant les données recueillies à partir de clichés de Weissenberg, enregistrés sous rayonnement CuK. Les dimensions de la maille sont les suivantes:a=5.20(2),b=9.01(2),c=10.09(1) Å, =99.28°(33). Le groupe d'espace estC2/m. L'affinement de la structure en isotropie des facteurs d'agitation thermique a amené à une valeur finale du facteurR de 6.7%. En comparant la structure de la lépidolite 1M avec celle du polymorphe 2M 2 présent dans le même échantillon on peut noter qu'il n'y a pas, pratiquement, des differences significatives entre les deux, soit en composition chimique soit en paramètres structuraux; en effet on remarque que la lépidolite 1M aussi est caractérisée par un considerable ordre dans la distribution des cations dans la couche octaèdrique, par une forte déformation des tetraèdres et par une faible déviation de l'héxagonalitè (=7.41°) de la disposition de ces dernier polyèdres.
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5.
Summary The Permian Mount Chalmers copper-gold deposit in Central Queensland, Australia, has a mineralogy, form, and setting similar to the kuroko deposits of Japan. Clay observed in the Mount Chalmers deposit is considered to have formed by subsea-floor replacement of the footwall tuffs and dolomitic horizons, and by direct precipitation from the ore solutions on the sea-floor near the fumarolic orifice.X-ray powder diffraction study of the clay indicates the mineral is kaolinite, rather than another member of the kandite group. Resolution of the and doublet in the diffraction trace of this clay shows that the mineral is well-crystallized. Electron microprobe analysis indicates that some samples of this clay approach the theoretical chemical composition, while others carry minor amounts of impurity elements such as Fe, Mg, Ca, K, and Na. SiO2:Al2O3 mole ratio for this kaolinite is similar to values reported in the literature.
Kaolinite dans un gisement de sulphides Permien: Observations préliminaires
Résumé Le gisement de cuivre et d'or du Mont Chalmers Permien au centre du Queensland en Australie, a une minéralogie, une forme et une disposition similaire au gisement kuroko au Japon. On considère que les argiles observées au gisement Mont Chalmers ont été formées par le remplacement du fond sousmarine du sol tufeux et des couches dolomitiques et par la précipitation directe des solutions minérales sur le fond de la mer au voisinage de la fumerolle.L'étude par diffraction radiographique de la poudre d'argile montre que le minerai est du kaolinite, plutôt qu'un autre membre du groupe kaolinite. La résolution du doublet et dans le tracé de la diffraction de cette argile montre que le minerai est bien cristallisé. L'analyse par microsonde électronique indique que quelques échantillons de cette argile s'approchent de la composition chimique théorique, tandis que les autres contiennent des traces d'impuretés d'éléments tels que Fe, Mg, Ca, K et Na. La proportion moléculaire SiO2:Al2 O3 de ce kaolinite est similaire aux valeurs présentées dans la littérature.


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6.
Summary The erný Dl mineralization (Giant Mts., Czechoslovakia) consists of calcite veins cross-cutting metamorphic rocks and exhibiting a complex paragenesis of Ni-, Fe-, (Co)- and Cu-, Ag-arsenides associated with native arsenic. Several new minerals belonging to Cu–As and Cu–Ag–As systems were described from this deposit (koutekite, novakite, paxite, kutinaite). New data on paxite, novakite and kutinaite were obtained. Paxite, CuAs2, is monoclinic,P21/c,a=5.830,b=5.111,c=8.084 Å, =99.7°,Z=4,D calc=5.97 g/cm3, polysynthetically twinned along (010). Novakite belongs to the Cu–Ag–As system. It is monoclinic,C2/m,Cm orC2,a=16.269,b=11.711,c=10.007 Å, -112.7°,Z=4,D calc=8.01 g/cm3. The ideal formula is Cu20+x Ag1–x As10,x0.16. New microprobe analyses of kutinaite indicate a cell-content of 4 [Cu14Ag6As7],D calc=8.37 g/cm3.
Résumé La minéralisation du gisement de erný Dl (Monts des Géants, Tchécoslovaquie) se distingue par une paragenèse complexe d'arséniures de Ni, Fe, (Co), Cu et Ag associés à l'arsenic natif, et apparaissant dans des filons de calcite qui recoupent une série de roches métamorphiques. Plusieurs minéraux nouveaux appartenant aux systèmes Cu–As et Cu–Ag–As ont été découverts dans ce gisement (koutekite, novakite, paxite, kutinaïte). De nouvelles données sur la paxite, la novakite et la kutinaïte ont été obtenues. La paxite, CuAs2, est monoclinique,P21/c,a=5,830,b=5,111,c=8,084 Å, =99,7°,Z=4,D calc=5,97 g/cm3; elle est polysythétiquement maclée suivant (010). La novakite est une phase du système Cu–Ag–As. Elle est monoclinique,C2/m,Cm ouC2,a=16,269,b=11,711,c=10,007 Å, =112,7°,Z=4,D calc=8,01 g/cm3. Saformule idéale s'écrit Cu20+x Ag1–x As10,x0,16. Des analyses de la kutinaïte conduisent à 4 [Cu14Ag6As7] par maille,D calc=8,37 g/cm3.L'étude paragénétique a permis de voir que le système hydrothermal à erný Dl couvre un interval de température large, s'étalant de500° à 100°C environ. Une très forte activité d'arsenic au cours des épisodes minéralisants tardifs a abouti à la cristallisation des arséniures de Cu riches en arsenic, stables à basse température. Cinq épisodes minéralisants ont été reconnus: le dépôt des arséniures de Ni, Fe, (Co) (löllingite, nickéline, pararammelsbergite, chloentite) était suivi de: kutinaïte, koutekite, arsenic natif et arséniures de cuivre riches en arsenic (novakite, Cu2As, paxite). L'abondance des carbonates laisse entrevoir un rôle de composés ou de complexes de carbone dans l'évolution de ce système hydrothermal fortement réducteur.The study of mineral associations showed that the erný Dl hydrothermal system extended over a large temperature interval from 500° to 100°C. An extremely high arsenic activity during the late mineralization periods lead to the precipitation of low-temperature, As-rich copper arsenides. Five mineralization periods were distinguished: the precipitation of Ni-, Fe-, (Co)-arsenides (löllingite, nickeline, pararammelsbergite, chloanthite) was followed by kutinaite, koutekite, native arsenic and As-rich copper arsenides (novakite, Cu2As, paxite). The abundance of carbonates suggests a possible role of carbon compounds or complexes in the evolution of this highly reducing hydrothermal system.


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7.
Summary The distribution of indium in sphalerite from hydrothermal veins in the Saint-Martinla-Sauveté district (Loire, France) was studied by microprobe. Several hundred analyses were carried out. Sphalerite, devoid of chalcopyrite inclusions, exhibits an oscillatory zoning which can be related to the variation of minor-element concentrations. Indium (up to 1.05 wt. %) is positively correlated with copper, and Cd with Fe. The distribution of these two pairs of elements is antithetic within (110) growth zones. In and Cu show a very complex distribution within some twinned sphalerite crystals and are preferentially concentrated in {111} growth zones. A variation of diffusion/growth velocity ratio is evoked to explain this behaviour. From core to rim of sphalerite crystals the Cd concentration decreases and that of In (and Cu) increases. This increase corresponds to the development of {111} faces, which become progressively more prominent. The slope of the regression line calculated from Cu and In values corresponding to In < 0.4 wt. % is subparallel to (Cu/In)at = 1. This indicates the substitution mechanism Cu(I) + In(III) 2 Zn(II). However, the Cu concentration is generally higher than required by this equation. Cuex rises toward the rim of sphalerite crystals; Cu-rich and In-free zones exist in some crystals. Cuex concentration is generally above the CuS solubility limit in sphalerite. It is suggested that Fe(III) could assume the local charge balance of Cu(I). This hypothesis is compatible with the rise of Cuex in late growth zones and with the late crystallization of chalcopyrite with respect to sphalerite observed in these deposits. Consequently, the incorporation of In and Cu in sphalerite from the Saint-Martin-la-Sauveté district is governed by the following equation: M(I) + M(III) 2 Zn(II), where M(I) = Cu; M(III) = In, Fe.The microprobe study of Ge-rich sphalerite from the Saint-Salvy deposit (Tarn, France) showed that germanium substitutes for Zn in the sphalerite structure. A strong positive correlation of Ge with Cu is observed. The regression line is subparallel to (Cu/Ge)at = 3, which implies the substitution mechanism: 2 Cu(I) + Cu(II) + Ge(IV) 4 Zn(II).Again a slight excess of copper (statistically 0.06 wt. %) is observed, which can be attributed to Fe(III) or to direct substitution of Zn(II) by Cu(II). The general substitution mechanism for trivalent and tetravalent elements in sphalerite may be written: (x + 2 y)M(I) + yM(II) + xM(III) + yM(IV) (4-4 y-2 x)Zn(II), where M(I) = Ag, Cu, M(II) = Cu, Fe, Cd, Hg, Zn; M(III) = In, Ga, Tl, Fe; M(IV) = Ge, Sn, Mo, W.
Indium et germanium dans la structure de la sphalérite: exemple d'une substitution couplée avec le cuivre
Résumé La répartition de l'indium dans la sphalérite provenant des gisements filoniens du district de Saint-Martin-la-Sauveté (Loire, France), a été étudiée à la microsonde élec tronique. Plusieurs centaines d'analyses ont été effectuées. La sphalérite, exempte d'inclusions de chalcopyrite, présente un zonage oscillatoire qui peut être relié à des variations de la concentration d'éléments mineurs. L'indium (jusqu'à 1,05%p.) est positivement corrélé avec le cuivre et Cd l'est avec Fe. La distribution de ces deux paires d'éléments est antithétique, en particulier au sein des zones de croissance (110). Parfois, In et Cu présentent une répartition très complexe au sein des cristaux maclés de sphalérite. Par ailleurs, In et Cu sont de préférence concentrés dans les zones de croissance (111). La variation du rapport de diffusion-vitesse de croissance est évoquée pour expliquer ce comportement. La concentration de Cd décroit et celle de In (et Cu) augmente du centre vers la bordure des cristaux. Cette augmentation est concomitante du développement des faces {111} devenant de plus en plus proéminentes. La pente de la droite de régression calculée à partir des valeurs de Cu et In correspondant à In <0,4%p., est subparallèle à (Cu/In)at=1. Ceci indique un mécanisme de substitution Cu(I) + In(III) 2 Zn(II). Cependant, la teneur en Cu est généralement plus élevée à celle exigée par cette équation. Cue,, augmente vers la périphérie des cristaux de sphalérite; certains d'entre eux présentent des zones riches en Cu mais exemptes de In. La concentration de Cue,, est généralement supérieure à la limite de solubilité de CuS dans la sphalérite. On suggère que Fe(III) peut localement équilibrer la charge de Cu(l). Cette hypothèse est compatible à la fois avec l'augmentation de Cue,, dans les zones de croissance tardives et avec une cristallisation tardive de chalcopyrite par rapport à la sphalérite, observée dans ces gisements. Par conséquent, l'incorporation de In et Cudans la sphalérite provenant du district de Saint-Martin-la-Sauveté est régie par l'équation suivanteL'étude, à la microsonde électronique, de la sphalérite riche en Ge du gisement de Saint-Salvy (Tarn, France) a révélé que le germanium remplace Zn dans le réseau de la sphalérite. Une forte corrélation positive de Ge avec Cu a été mise en évidence. Ladroite de régression est subparallèle à (Cu/Ge)at = 3, impliquant le mécanisme de substitution suivant 2 Cu(I) + Cu(II) + Ge(IV) e 4 Zn(H).De nouveau, un léger excès de Cu (statistiquement 0,06%p.) est observé, imputable à Fe(III) ou à un remplacement direct de Zn(II) par Cu(II). D'une façon générale, le mécanisme de substitution d'éléments trivalents et tétravalents dans la structure de la sphalérite peut s'écrire (x + 2 y)M(I) + yM(II) + xM(III) + yM(IV) (4-4 y-2 x)Zn(II), où M(I) = Ag, Cu ; M(II) = Cu, Fe, Cd, Zn ; M(III) = In, Ga, Tl, Fe, M(IV) = Ge, Sn, Mo, W.


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8.
Résumé L'étude chimique comparée, à la microsonde électronique, d'owyheeite de treize gisements différents a révélé des fluctuations sensibles des teneurs en éléments majeurs, en liaison avec la nature des sulfosels associés, ainsi que la présence occasionnelle de différents éléments mineurs: Cu et As (très fréquents), Sn et Bi (moins fréquents), Tl et Se (exceptionnels). Compte tenu du mode de substitution de ces éléments mineurs, la projection des analyses dans le système Pb2S2–Ag2S–Sb2S3 délimite un champ restreint de solution solide dont l'allongement s'accorde avec la substitution 2 Pb2+Ag++Sb3+. Ce champ de solution solide englobe la composition de la variété téremkovite, mais exclue la formule donnée initialement parShannon. La formule Pb10–2x Sb11+x Ag3+x S28 (–0,13x+0,20) rend compte des termes à la résolution de la Ag/Sb maximal; l'obtention d'une formule plus générale reste subordonée à la résolution de la structure cristalline. Aucun élément mineur ne peut jouer à lui seul le rôle de stabilisateur de la structure, mais ce même rôle peut être joué complémentairement par différents éléments, tels que Cu et Sn. Les clichés de microdiffraction électronique montrent des phénomènes de sur-structure plus ou moins prononcés, en liaison avec la concentration en (Ag+Cu), ou avec le degré de finesse du maclage complexe spécifique de l'owyheeite.
Crystal chemistry of owyheeite: New data
Summary Comparative electron microprobe study of owyheeite from thirteen ore deposits shows significant variations in the concentration of major elements. These can be correlated with the chemical composition of the associated sulfosalts. Sometimes, some minor elements may be present: Cu and As (very frequent), Sn and Bi (less frequent), Tl and Se (exceptional). Considering certain substitution rules for minor elements, the analyses plotted in the Pb2S2–Ag2S–Sb2S3 system show a limited solid-solution field, the elongation of which follows the substitution 2 Pb2+Ag++Sb3+. This solid-solution field includes the composition of the variety teremkovite, but excludes the initial formula for owyheeite proposed byShannon. The formula Pb10–2x Sb11+x Ag3+x S28 (–0.13x+0.20) describes compositional variation of members with the highest Ag/Sb ratio; a more general formula would require the determination of the crystal structure. No individual minor element appears to be responsible for stabilizing owyheeite. The stabilization may be due to a combined effect of two elements, such as Cu and Sn. Electron diffraction patterns show superstructure reflections which are related to the (Ag+Cu) concentration, as well as to the scale of the complex twinning characteristic of owyheeite.


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9.
The natural distribution of 36Cl/Cl in groundwater across the continental United States has recently been reported by Davis et al. (2003). In this paper, the large-scale processes and atmospheric sources of 36Cl and chloride responsible for controlling the observed 36Cl/Cl distribution are discussed.The dominant process that affects 36Cl/Cl in meteoric groundwater at the continental scale is the fallout of stable chloride from the atmosphere, which is mainly derived from oceanic sources. Atmospheric circulation transports marine chloride to the continental interior, where distance from the coast, topography, and wind patterns define the chloride distribution. The only major deviation from this pattern is observed in northern Utah and southern Idaho where it is inferred that a continental source of chloride exists in the Bonneville Salt Flats, Utah.In contrast to previous studies, the atmospheric flux of 36Cl to the land surface was found to be approximately constant over the United States, without a strong correlation between local 36Cl fallout and annual precipitation. However, the correlation between these variables was significantly improved (R 2=0.15 to R 2=0.55) when data from the southeastern USA, which presumably have lower than average atmospheric 36Cl concentrations, were excluded. The total mean flux of 36Cl over the continental United States and total global mean flux of 36Cl are calculated to be 30.5±7.0 and 19.6±4.5 atoms m–2 s–1, respectively.The 36Cl/Cl distribution calculated by Bentley et al. (1986) underestimates the magnitude and variability observed for the measured 36Cl/Cl distribution across the continental United States. The model proposed by Hainsworth (1994) provides the best overall fit to the observed 36Cl/Cl distribution in this study. A process-oriented model by Phillips (2000) generally overestimates 36Cl/Cl in most parts of the country and has several significant local departures from the empirical data.
Resumen Davis et al. (2003) han informado de la distribución natural de la proporción 36Cl/Cl en las aguas subterráneas de la parte continental de los Estados Unidos de América [EUA]. En este artículo, se discute cuáles son los procesos a gran escala y las fuentes atmosféricas del 36Cl y del cloruro que dan lugar a la distribución observada de 36Cl/Cl.El proceso dominante que afecta a la relación 36Cl/Cl en las aguas subterráneas de origen meteórico a escala continental es el aporte de cloruro estable desde la atmósfera, que procede principalmente de los océanos. La circulación atmosférica transporta el cloruro marino hacia el interior, donde la distancia a la costa, topografía y corrientes del viento definen la distribución del cloruro. La única desviación principal de este esquema tiene lugar al norte de Utah y en el sur de Idaho, donde se deduce que existe una fuente continental de cloruro en los Rellanos Salados de Bonneville (Salt Flats).En contraste con estudios previos (Knies et al. 1994; Phillips 2000), se ha descubierto que el flujo atmosférico de 36Cl hacia la superficie terrestre es aproximadamente constante en todos los estados, sin deducirse una correlación fuerte entre el aporte de 36Cl y la precipitación anual. Sin embargo, la correlación entre estas variables se ve mejorada de forma significativa, con coeficientes de regresión comprendidos entre 0,15 y 0,55, cuando se excluyen los datos recogidos en el sudeste de los EUA, que tienen concentraciones de 36Cl atmosférico presuntamente inferiores a la media. El flujo medio total de 36Cl calculado en la zona continental de los Estados Unidos vale 30,5±7,0 átomos por metro cuadrado y segundo, mientras que el flujo total global de 36Cl es de 19,6±4,5 átomos por metro cuadrado y segundo.La distribución de 36Cl/Cl calculada por Bentley et al. (1986) infravalora la magnitud y variabilidad observada en los valores medidos a lo largo de los Estados Unidos. El modelo propuesto por Hainsworth (1994) proporciona el mejor ajuste conjunto a la distribución observada de 36Cl/Cl en este estudio. El modelo orientado a procesos de Phillips (2000) sobreestima por lo general la distribución de 36Cl/Cl en la mayoría del país y difiere significativamente de algunos valores locales empíricos.

Résumé La distribution naturelle du rapport 36Cl/Cl dans les eaux souterraines des États-Unis a été récemment présentée par Davis et al. (2003). Dans ce travail, les processus à grande échelle et les sources atmosphériques de 36Cl et de chlorure responsables du contrôle de la distribution observée du rapport 36Cl/Cl sont discutés. Le processus dominant qui affecte le rapport 36Cl/Cl dans les eaux souterraines dorigine météorique à léchelle continentale est lapport atmosphérique de chlorure stable, qui provient pour lessentiel de sources océaniques. La circulation atmosphérique transporte des chlorures marins vers lintérieur des continents, où la distribution de chlorure est définie par la distance à la côte, la topographie et les régimes des vents. La seule exception majeure à ce schéma est observée dans le nord de lUtah et le sud de lIdaho où lon suppose quil existe une source continentale de chlorure dans les bas-fonds salés de Bonneville. Au contraire de précédentes études (Knies et al. 1994; Phillips 2000), on trouve que le flux atmosphérique de 36Cl vers le sol est approximativement constant sur lensemble des États-Unis, sans forte corrélation entre la retombée locale de 36Cl et les précipitations annuelles. Cependant, la corrélation entre ces variables devient significative (R 2=0.15 à 0.55) lorsquon supprime les données du sud-est des États-Unis, dont on pense quelles présentent des concentrations en 36Cl atmosphérique inférieures à la moyenne. Le flux total moyen de 36Cl sur les États-Unis continentaux et le flux moyen global de 36Cl sont respectivement évalués à 30.5 ± 7.0 et 19.6 ± 4.5 atomes.m–2.s–1. La distribution du rapport 36Cl/Cl calculée par Bentley et al. (1986) sous-estime lordre de grandeur et la variabilité observés pour la distribution mesurée du rapport 36Cl/Cl sur les États-Unis continentaux. Le modèle proposé par Hainsworth (1994) fournit le meilleur ajustement densemble à la distribution du rapport 36Cl/Cl observée dans cette étude. Un modèle orienté vers les processus proposé par Phillips (2000) surestime dans lensemble le rapport 36Cl/Cl dans la plupart des régions du pays et présente plusieurs désaccords locaux avec les données empiriques.
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10.
Résumé Les échantillons étudiés proviennent du gîte stratiforme de Boukdema (Algérie), où l'on observe notamment l'association dolomite-quartz-talcsphalérite. L'étude des inclusions fluides primaires des quartz contemporains, selon toute vraisemblance, de la dissolution partielle du talc, montre que ceux-ci se sont développés dans des solutions de salinités très variables (entre 4 et 28% en équivalent pondéral NaCl). L'hypothèse d'une ébullition des solutions (par suite d'une chute brutale de pression) rend compte de ce fait inhabituel. Dans le cadre d'un tel modèle, les corrections dues à la pression sont nulles et l'on peut en déduire à partir des mesures de températures d'homogénéïsation que la croissance du quartz s'est amorcée vers 250 °C. Compte tenu de cette indication thermométrique, on discute enfin du rôle relatif des facteurs physiques et chimiques (T, fCO 2, aMg/aCa) sur la stabilité du talc dans le contexte minéralogique du gîte de Boukdema.
The samples studied were collected in the Boukdema stratabound deposit (Algeria), where the association dolomite-quartz-talc-sphalerite occurs. Cryoscopic investigations of fluid inclusions in quartz indicate a wide salinity range in mineral forming fluids (4 to 28 weight % NaCl eq). Boiling of hydrothermal fluids possibly explains this unusual characteristic. In this hypothesis thermometric data need no pressure corrections and one may conclude that quartz growth (and simultaneously talc dissolution) occurred in the 250°–200 °C range. On the basis of this last indication, the relative role of T, fCO 2, aMg/aCa, on talc stability is discussed in the mineralogical environment of Boukdema.
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11.
Résumé Le gisement de tungstène-étain de Sokhret Allal est situé dans la partie méridionale du granite à deux micas des Zaër (Maroc Central). La minéralisation est supportée par un faisceau subparallèle de veines quartzeuses de direction N 100°E–110°E. Les filons sont associés spatialement à des bandes d'épisyénites feldspathiques qui semblent avoir guidé leur mise en place. Les successions minéralogiques ont été divisées en trois stades: I. stade à oxyde; II. stade intermédiaire; III. stade à sulfures. Les inclusions fluides ont été étudiées dans le quartz massif du stade I par microthermométrie et microsonde Raman: il se caractérise par des fluides évoluant depuis des «vapeurs carboniques» (75 à 80 moles% H2O, 17 à 12 moles% CO2, 0,5 moles% CH4, 5 à 3 moles% N2, 2,5 à 2 moles% eq. NaCl; T450–500°C; P800 à 850 bars) jusqu'à des fluides aqueux (98 à 99 moles% H2O, 2 à 1 moles% eq. NaCl, traces de CO2, CH4, N2; T300°C, P300 bars). Cette évolution s'effectue par le mélange de fluides carboniques précoces avec une phase fluide essentiellement aqueuse. Ce processus de dilution favoriserait le dépôt des minéralisations. Les fluides carboniques précoces semblent jouer un rôle important dans le transport du tungstène.
The Sokhret Allal tungsten-tin deposit is located in the Southern part of the two-mica Zaër granite (Central Morocco). The mineralization occurs in a swarm of subparallel quartz veins striking N 100–110°E. The veins are spatially associated with feldspathic episyenite-veins that seem to control their emplacement. The paragenesis is divided in three stages: I. oxide stage; II. intermediate stage; III. late sulphide stage. Fluid inclusions have been studied in the massive quartz of stage I. using microthermometric and Raman analyses: it is characterized by fluids evolving from aqueous-carbonic vapours (75 to 80 mole% H2O, 17 to 12 mole% CO2, 0.5 mole% CH4, 5 to 3 mole% N2, 2.5 to 2 mole% eq. NaCl; T450–500°C, P800 to 850 bar) to aqueous solutions (98 to 99 mole% H2O, 2 to 1 mole% eq. NaCl traces of CO2, CH4, N2; T300°C, P300 bar). Their evolution corresponds to the mixing of early carbonaceous fluid by an aqueous solution. Ore deposition would occur during this process of dilution. The early CO2 bearing fluid seem to play an important role in tungsten transport.
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12.
Summary A second confirmed occurrence of wittite, one of the four known Pb-Bi-Se-sulfosalts, has been found in the Nevskoe tin deposit (Eastern Siberia). Microprobe analyses of wittite show pronounced variation of Se content (from 9.5 to 16.5 wt. %), due to S --> Se substitution; Pb and Bi contents vary from 29 and 43%, up to 34 and 46%, respectively. Minor elements are also present: Sb up to 1.5%, Ag up to 1.3 %, and Cu (0 to 0.2%). Comparison of microprobe data of wittite from Nevskoe and Falun, on the one hand, and cannizzarite from different deposits on the other hand, indicate that Ag is incorporated in the wittite/cannizzarite structure through the substitution 2 Pb -> Bi + Ag. Conversely, Ag substraction gives a constant Bi/(Bi + Pb) atomic ratio, independent of the Se/(Se+"S) ratio, and close to 55.1%. Se-rich wittite is compositionally very close to proudite and weibullite. X-ray powder and electron microdiffraction patterns are given; the incommensurate structure agrees with the 7H/12Q match along , like in wittite from Falun. Nevskoe wittite is close to Pb8Bi10(S, Se)23, but the 7H/12Q match requires the formula Pb11.61Bi14.26S33, with about 3% of the Pb atoms in the Q layer replaced by Bi atoms and vacancies (p). Taking into account all microprobe data, the general formula developed is: Pb11.61–2x0.13Agx(Bi14.26+x-ySby)(S1–zSez)33 with x and y 0.86 at., and z 0.45. At Nevskoe, associated bismuthinite contains from 5 to 12% Se, with minor Sb, Pb and Cu. Se-rich cosalite contains from 4 to 8% Se, with Sb from 2.7 to 5.3%, and minor Ag and Cu. Wittite in contact with cosalite clearly shows a relative Se-enrichment, that could be due to the pseudo-hexagonal sub-lattice of this incommensurate structure, very similar to the Bi2(Se, Te, S)3 sheet in the tetradymite series. According to microprobe data, there is a continuous change from Se-free cannizzarite to Se-rich wittite. Therefore, the validity of wittite as a specific mineral species appears questionable, and more accurate crystallographic studies on this incommensurate series are necessary.
Wittite avec Cosalite et Bismuthinite Séléniferes du Gisement d'Etain de Hevskoe (District de Magadan, Russie)
Resume Une seconde occurrence de wittite, l'un des quatre sulfosels de Pb-Bi-Se cormus, a été trouvée daps le gisement d'étain de Nevskoe (Sibérie Orientale). Son analyse á la microsonde électronique montre une forte variation de la teneur en sélénium (de 9,5 á 16,5%), qui se substitue au soufre; les teneurs en Pb et Bi varient de 29 à 43 et 34 á 46%, respectivement. On note la présence de Sb (, 1,5%), Ag ( 1,3%) et Cu (< 0,2%). La comparaison des analyses de wittite de Nevskoe et Falun, et de cannizzarite de différents gisements, montre que Bans cette série l'argent est incorporé suivant la substitution 2 Pb Bi + Ag. Après soustraction de Ag, le rapport atornique Bi/(Bi + Pb) corrigé apparaït constant, proche de 55,1%, et indépendant du rapport Se/(S + Se). La wittite la plus riche en Se est chimiquement très proche de la proudite et de la weibullite. Son diagramme de poudre aux rayons X ainsi que son étude en microdiffraction électronique sont présentés; la structure, de type incommensurable, s'accorde aver un ajustement selon le rapport 7H/12Q suivant , comme dans la wittite de Falun. La formule de la wittite de Nevskoe est proche de Pb8Bi10(S, Se)23, mais l'ajustement 7H/12Q demande la formule Pb11.61Bi14.26S33, avec environ 3% des sites à Pb du feuillet Q remplacés par des atomes de Bi et des sites vacants (). La prise en compte de l'ensemble des analyses conduit á la formule développée générale: Pb11.61-2x0.13Agx(Bi14,26+x–ySby)-(S1 –zSez)33 avec x et y 0,86 at., et z 0,45. A Nevskoe, la bismuthinite associée contient de 5 à 12% Se, avec Sb, Pb et Cu mineurs. La cosalite contient de 4 a 8% Se, 2,7 á 5,3% Sb, avec Ag et Cu mineurs. Lá où wittite et cosalite sont en contact étroit, la wittite montre clairement un enrichissement relatif en Se, qui pourrait etre du au sousréseau pseudo-hexagonal de cette structure incommensurable, très proche du feuillet Bi2(Se, Te, S)3 présent dans la série de la tétradymite. Les analyses à la microsonde indiquant une continuité chimique de la cannizzarite sans Se à la wittite 1a plus riche en Se, la validité de la wittite en tant qu'espéce spécifique apparaït discutable. Mais le caractère incommensurable de cette série demande une etude cristallographique plus détaillée.
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13.
Summary The Cenozoic alkaline basalts of northern and western Bohemia are part of the Central European Volcanic Province (CEVP) which extends from the Rhineland (Eifel, Germany) to Moravia (Czechoslovakia) and the Lover Silesia (Poland). Seven samlpes from locations within Czechoslovakia have been analyzed isotopically for the Rb-Sr and the Sm-Nd systems. Present-day, normalised 87Sr/86Sr ratios range from 0.7031 to 0.7036, and the corresponding 143Nd/144Nd ratios range from 0.51279 to 0.51286. An eigth sample from the Silurian basalts of the St. Jan type (K-Ar age: 420 Ma) occuring in the Barrandian basin in Central Bohemia is also analysed. Its Present-day, normalised, 87Sr/86Sr ratio is 0.7031, and the corresponding 143Nd/144Nd ratio 0.51288.The Nd ratios of the Cenozoic basalts are similar, but more restricted than those from Germany, but are lower than those from Lower Silesia; a trend which is converse for the Sr ratios.Comparison of the results with the systematics ofZindler andHart (1986), suggests that the mande reservoir source of the Bohemian Cenozoic CEVP basalts is similar to the HIMU (High- ocean island basalts), with transition to PUM (primitive upper mantle) or BSE (bulk silicate earth). The reservoir for the Silurian Barrandian basin basalts suggest some affinity to MORB (mid-ocean ridge basalts) or HIMU.
Résumé Les basaltes alcalins du Cénozoique du nord et de l'ouest de la Bohème appartiennent à la Province Volcanique de l'Europe Centrale (PVEC) qui s'étend de la région du Rhin (Allemagne) jusqu'en Moravie et Basse-Silésie (Pologne). Nous avons analysé les isotopes de Rb-Sr et de Sm-Nd dans sept échantillons de Tchécoslovaquie. Les valeurs mesurées, et normalisées, du rapport 87Sr/86Sr sont comprises entre 0.7031 et 0.7036 tandis que celles du rapport 143Nd/144Nd varient entre 0.51279 et 0.51286. Un huitième échantillon provient des basaltes Siluriens du type St. Jan (avec un age K-Ar de 420 Ma) dans le bassin Barrandien de la Bohème centrale. La valeur normalisée de son rapport actuel 87Sr/86Sr est de 0.7031, celle de 143Nd/144Nd est de 0.51288.Les rapports isotopiques du Nd de ces basaltes Cénozoiques sont analogues á ceux des basaltes de l'Allemagne, bien qu'ayant un domaine de variation plus restreint, mais sont plus faibles que ceux des basaltes de Basse-Silésie. Les rapports isotopiques du Sr évoluent de façon opposée.L'interprétation de ces données suivant la systématique de ces systemes isotopiques proposée par Zindler et Hart (1986) suggere que le réservoir mantellique source des basaltes de la PVEC en Boheme, est proche du pôle HIMU transitionel vers PUM ou BSE. Le réservoir mantellique source du basalt Silurien du bassin Barrandien montre des affinités avec les pôles MORB ou HIMU.


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14.
Résumé La métasomatose d'infiltration par des solutions chlorurées a formé le gisement de Niccioleta, entre 425°C-500 bars et 475°C-1000 bars. Les transformations des substrats (anhydrite, dolomie, micaschistes) révèlent les mécanismes mis en jeux, et l'évolution de la composition des fluides. Les variations de composition du solvant (XCO2, XH2O, XH2S, fS2, fO2) expliquent le rôle prépondérant des roches «fluides», carbonates et sulfates, dans la métallogénie hydrothermale. Le transport de Fe est lié à une sous-saturation en Na, K et Ca d'un fluide évoluant à Cl constant. Son dépôt résulte de réactions avec des roches contenant ces éléments; leur dissolution provoque la précipitation du Fe, moins soluble que Na, K et Ca sous forme chlorurée. L'action des carbonates et des sulfates est double: Ca agit sur l'équilibre des chlorures dissous; CO2, ou H2S, sur le solvant. Les conséquences de la succession des transformations sont claires dans le cas du sulfate: un fluide «secondaire», s'écoulant d'une zone de dédolomitisation, riche en CO2 et sous-saturé en silice, transforme l'anhydrite en pyrite; un fluide «primaire» forme de l'andradite. Le fluide originel, «primaire», est une solution aqueuse chlorurée (0,9 à 1,8 m NaCl), réductrice, acide, chargée en Fe et en silice, légèrement soussaturée en Na, K et Ca. Au Miocène sup., le système géothermique régional, ancêtre de celui de Larderello, a été alimenté par des solutions marines, probablement même par des saumures évaportiques messiniennes. L'arrêt de l'activité métallogénique est corrélé à l'émersion du Sud de la Toscane au début du Pliocène. L'anhydrite fait de Niccioleta un cas particulier; le modèle géothermal proposé est plus général. Ses mécanismes sont applicables à de nombreuses minéralisations formées à partir de fluides chlorurés, à haute pression et température.
The infiltration metasomatism by chloride solutions, between 425°C-500 b and 475°C-1,000 b, has made the pyrite ore-deposit of Niccioleta. The transformations of the substrates (anhydrite-rocks, dolostones, mica schists) show the mechanisms of metasomatism and the fluid composition evolution. Changes of composition of the solvent (XCO2, XH2O, XH2S, fS2, fO2) are very important and explain the preponderant action of fluid rocks, such as carbonated and sulfated rocks, in hydrothermal metallogenesis. The carriage of Fe is related to a low undersaturation in Na, K and Ca of a fluid with a constant chloride charge. It deposition results of reactions with Na-, K- or Ca-rich rocks; their dissolving induces the precipitation of Fe, less soluble than Na, K and Ca in chloride fluids. The effects of carbonated and sulfated rocks are double: Ca on the chloride equilibria, CO2 or S species on the solvent. The importance of successive transformations is well shown in the case of the anhydrite: a secondary fluid, going out of a dedolomitization zone, CO2-rich and silica undersaturated, changes the sulfate into pyrite; a primary fluid gives andradite. The original, primary, fluid is a reducing and acid chloride aqueous solution (0.9 to 1.8 m NaCl), Fe- and silica-rich, CO2-poor, and lightly undersaturated in Na, K and Ca.During the Upper Miocene, the regional geothermal system, ancestor of the Larderello one, has been feeded by marine waters, and probably by the messinian evaporitic brines. The end of the metallogenic activity is closely correlated with the emergence of South Tuscany in the Early Pliocene. If the anhydrite-rocks makes Niccioleta to be a peculiar case, the geothermal metallogenic model proposed has a more general interest. Its mechanisms seem to be applicable to numerous mineralizations made by aqueous chloride solutions at high temperatures and pressures.
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15.
Résumé Cet article utilise les résultats de 94 expériences menées, à haute température et haute pression, à l'aide d'un appareillage piston-cylindre, sur 4 échantillons de pyroxénolite du massif ultrabasique des Beni Bouchera et sur un échantillon de la péridotite encaissante. La position du solidus de la péridotite a été fixée approximativement ainsi que la limite des champs de la lherzolite à spinelle et de la lherzolite à grenat. La position des courbes de liquidus et de solidus, et les suites de cristallisation observées dans l'intervalle compris entre ces 2 courbes, ont été déterminées pour les pyroxénolites, de 25 en 25° C, à 15, 20, 25, 27 et 30 kbs. Les résultats obtenus montrent plus ou moins clairement l'existence d'un point cotectique pour chacune des compositions basiques initiales; le premier de ces points, situé vers 1500° C et 28,5 kbs., est à peu près sur le solidus de la péridotite; les autres ne sont pas fixés avec précision mais doivent être à des températures et à des pressions inférieures. La confrontation des données expérimentales et de l'observation pétrographique permet de proposer les interprétations suivantes: l'échantillon dont le diagramme de phases présente un point cotectique situé sur le solidus de la péridotite doit avoir une composition voisine de celle d'un liquide primaire exprimé par une péridotite à grenat lors d'un processus de fusion partielle dans le Manteau Supérieur; les autres pyroxénolites auraient pour origine des liquides résiduels obtenus par cristallisation fractionnée du liquide primaire.
Peridotites and pyroxenites from Beni Bouchera (Morocco): An experimental investigation between 1100 and 1550 °C, from 15 to 30 kilobars dry pressure
The study is the result of 94 high temperature high pressure runs, made with piston cylinder apparatus, on 4 pyroxenite samples and I peridotite from Beni Bouchera (Morocco). The Peridotite solidus has been approximately determined together with the spinel-lherzolite to garner-lherzolite transition. Liquidus and solidus curves and cristallisation sequences are determined for the pyroxenites by 25° C intervals, at 15, 20, 25, 27 and 30 kilobars. Initial compositions have cotectic points, one of them lying near 1500° C and 28,5 kbs., in the vicinity of Peridotite's solidus curve; the others were not accurrately determined but are certainely at lower temperatures and pressures.Both experimental results and petrological evidence lead to the conclusion that the pyroxenite composition with the highest temperature and pressure cotectic point which coincides with the peridotite's solidus would be the primary melt expressed by a garnet peridotite during a partial melting process in the Earth's upper Mantle; other pyroxenite compositions would come from fractionation of this primary liquid.


Je remercie très vivement M. J. O'Hara qui a dirigé cette étude expérimentale; il a bien voulu lire le manuscrit de cet article et m'a inculqué la rigueur dans l'exploitation des données expérimentales. Une aide précieuse m'a été apportée par S. W. Richardson, B. Velde, D. Velde et G. Wilson pour la mise en uvre de l'appareillage et pour l'interprétation des résultats. C'est au libéralisme de J. Ravier que je dois d'avoir pu passer plusieurs semaines à Edimbourg.  相似文献   

16.
A large number of chemical analyses of Greek thermal waters were evaluated in order to investigate spring water origin, water–rock interaction mechanisms, and estimate the thermal potential of the geothermal areas. Four water types were distinguished from geochemical diagrams. The relatively fresher waters include samples of Ca–HCO3 and Mg–HCO3 type waters originating from the schistose Rhodope Massif and the Quaternary basin of Aridea, respectively. Samples of the Na–HCO3 water type are typical of springs located in the post-orogenic basins of northern Greece. These hot, deep-rising Na–HCO3 waters circulate in a CO2-rich environment that favours the solubility of alkaline ions such as Na from siliceous rocks. Most of the samples belong to the Na–Cl water type and originate from Greek islands and coastal springs. These are characterized by the mixing of deep thermal solutions with seawater and fresh water. The presence of CO2 in thermal and mineral springs is due to the metamorphism of buried marine carbonate horizons while H2S is due to both local pyrite oxidation and the reduction of sulphates. The use of geothermometers suggested that the investigated geothermal areas have low enthalpy fluids at depth, while higher temperatures are likely present in Milos, Lesvos, Nisyros islands and Xanthi Basin.
Resumen Se ha evaluado un gran número de análisis químicos de aguas termales griegas con objeto de investigar el origen del agua en los manantiales, los mecanismos de interacción agua-roca, y estimar el potencial termal de las áreas geotérmicas. Se distinguieron cuatro tipos de aguas a partir de diagramas geoquímicos. Las aguas relativamente frescas incluyen muestras de agua tipo Ca–HCO3 y Mg–HCO3 que se originan en los esquistos del Macizo Rhodope y la cuenca Cuaternaria de Aridea, respectivamente. Las muestras de agua tipo Na–HCO3 son típicas de manantiales localizados en las cuencas post-orogénicas del norte de Grecia. Estas aguas calientes y profundas, de tipo Na–HCO3, circulan en un ambiente rico en CO2 que favorece la solubilidad de iones alcalinos, tal como Na proveniente de rocas silícicas. La mayoría de las muestras pertenecen al tipo de agua Na–Cl y se originan en islas y manantiales costeros griegos. Estas aguas se caracterizan por la mezcla de soluciones termales profundas con agua de mar y agua dulce. La presencia de CO2 en manantiales termales y minerales se debe a el metamorfismo de horizontes carbonatados marinos enterrados mientras que el H2S se debe a oxidación local de pirita y reducción de sulfatos. El uso de geotermómetros sugiere que las áreas termales investigadas tienen fluidos de baja entalpía a profundidad, mientras que las temperaturas más elevadas es probable que se presenten en Milos, Lesvos, islas de Nisyros y la cuenca Xanthi.

Résumé Un grand nombre danalyses chimiques des eaux thermales grecques ont été menées de manière à investiguer lorigine des eaux des sources thermales, les mécanismes dinteraction avec les roches traversées, et destimer le potentiel des zones géothermiques. Quatre types deau ont été distinguées sur base des diagrammes géochimiques. Les eaux les plus fraîches correspondent respectivement aux échantillons des eaux calco et magnéso carbonatées du massif schisteux de Rhodope et du bassin quaternaire dAridea. Les échantillons deaux sodi carbonatées proviennent typiquement des sources localisées dans les bassins posts-orogéniques du Nord de la Grèce. Ces chaudes et très profondes eaux sodi carbonatées circulent dans des environnements riches en CO2 qui favorisent la solubilité des ions alcalins, tel que le sodium, des roches siliceuses. La plus part des échantillons ont un facies chloruré sodique et proviennent des îles grecques ou des environnement côtier. Ces eaux sont caractérisées par des mélanges entre eaux profondes avec des eaux de mer et des eaux de surface. La présence de CO2 dans les eaux de sources thermales et minérales est due au métamorphisme des horizons de calcaires marins et couverts, tandis que la présence de H2S est due à loxydation locale de la pyrite et à la réduction des sulfates. Lutilisation de géothermomètres suggère que les zones géothermiques étudiées contiennent des eaux à faible enthalpie en profondeur, bien que des températures assez élevées soient rencontrées à Milos, Lesvos, sur les îles Nisyros et dans le bassin de Xanthi.
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17.
Summary The Layo epithermal deposit, cutting Miocene-Pliocene calc-alkaline volcanites of the Tacaza group, includes a well-developed eastern zone (Vetas 7 and 8) in which brecciated and banded textures are associated with a large, intensely argillized zone containing diaspore and alunite. The vetas contain a typical Cu-As mineralogy of the acid-sulfate type (pyrite, enargite, Cu-excess tennantite, chalcopyrite, covellite) with an associated original stanniferous paragenesis including vinciennite and mawsonite. The vinciennite is close to the ideal end-member (Cu10Fe4SnAsS16) and the Cu-excess tennantite (Cu11FeAs4S13) shows a total absence of Zn and Ag; its very specific chemical composition suggests that all the iron is Fe3+, equilibrated by Cu+ and probably minor Cu2+.This particular mineralogical association implies deposition at relatively low temperature (300°C) and high aS2 (10–6.5 decreasing to 10–8.5), from a Cu-S-rich and Fe-Zn-poor fluid. The acid-sulfate epithermal mineralization of the eastern vetas of Layo appears to have preceded an adularia-sericite epithermal mineralization expressed in the western vetas of Layo and also in the nearby large epithermal veins at Orcopampa and Shila. It also supports the genetic relationship that is commonly evoked between porphyry copper and epithermal deposits.
Le minéralogie originale à vinciente et tennantite riche du gisement épithermal (Cu, Sn, As, Au) de Layo (Sud Péru)
Résumé Le gîte épithermal de Layo est encaissé dans les volcanites calco-alcalines Miocène-Pliocène du groupe de Tacaza. Sa zone orientale renferme des corps minéralisés (Vetas 7 et 8) bien développés, à textures bréchiques et rubanées associées à une large zone intensément argilisée contenant diaspore et alunite.Les vetas présentent une association minéralogique à As-Cu typique des gisements acide-sulfate (pyrite, énargite, tennantite riche en cuivre, chalcopyrite, covellite) et une paragenèse stannifère originale renfermant vinciennite et mawsonite. La vinciennite est proche du pôle théorique (Cu10Fe4SnAsS16) et la tennantite riche en Cu (Cu11FeAs4S13) est dépourvue de Zn et de Ag; sa composition chimique suggère que tout le fer se présente sous la forme Fe3+, en équilibre avec Cu+, avec probablement une participation mineure de Cu2+.Cette association minéralogique particulière implique une mise en place sous forte fugacité en soufre (aS2 = 10–6.5 décroissant jusqu'à 10–8.5) à une température relativement basse de l'ordre de 300°C à partir d'un fluide riche en Cu et S et pauvre en Fe et Zn. La minéralisation de type acide-sulfate des vetas orientales de Layo précéderait celles de type adulaire-sericite des vetas occidentales de Layo et des gisements voisins de Orcopampa et Shila. Elle contribue à renforcer le lien fréquemment évoqué entre les porphyres cuprifères et les gisements épithermaux.


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18.
Summary New petrological data on magmatic rocks obtained from the Iberia Abyssal Plain and from the Gorringe Bank, combined with those already known on the Galicia Bank, allow to better constrain the formation of the West Iberian Margin. These three zones were sampled along East-West transects of the ocean-continent transition, immediately West or at the foot of the last tilted continental block of the margin.These sections expose similar lithological successions including scarce basalts, locally pillowed, resting directly on peridotites (predominant) which themselves include layers of pyroxenites and rare lenses of gabbros and gabbroic differentiates. The latter are locally strongly sheared and metamorphosed e.g. to chlorite schists.At the Galicia Bank the exposed undepleted lherzolites are considered to be typical of a sub-continental lithospheric mantle environment. The mantle sections exposed at both the Iberia Abyssal Plain and the Gorringe Bank are clearly different. The presence of plagioclase-bearing websterite lenses and of small alkaline pyroxenites within the predominant harzburgites, is unknown in pure oceanic environments and supports their lithospheric sub-continental origin.Along each transect, the mineralogy of the gabbroic series documents various depths of emplacement and deformation. The highest pressures near 0.8 GPa ( 24 km depth) at Galicia Bank and Iberia Abyssal Plain are estimated from Al-rich pyroxenes and from the occurrence of metamorphic spinels in the sheared gabbros (Iberia Abyssal Plain). These gabbros are interpreted as deriving from underplated magmas at the base of a slightly thinned continental crust. The lower pressures ( 0.6 GPa) registered in the Gorringe Bank gabbroic rocks and in some reexamined gabbros from the Galicia Bank, suggest the existence of successive intrusions during the stretching process.The few basalts sampled on top of the exposed peridotites of the sea floor are inferred to be among the first post-rift extrusive magmas. They differ slightly from the North to the South of the margin: enriched and transitional tholeiites occur at Galicia Bank and in the Iberia Abyssal Plain, transitional and depleted tholeiites at the Gorringe Bank. The trace elements and the isotope data available show that the basalts and the gabbros derived from similar heterogeneous mantle sources (10.3 NdT 3.6). The behavior of some incompatible elements (Nb in particular) documents locally either a possible fractionation of rutile in shallow lithospheric mantle or some contamination by the continental crust. A very slow lithospheric stretching, assisted by the intrusion, underplating, and the shearing of a few gabbroic sills, followed by the unroofing of heterogeneous subcontinental mantle can account for the formation of the entire West Iberian margin.
Résumé De nouveaux résultats obtenus à partlr de l'étude des roches magmatiques dans la plaine Abyssale Ibérique et sur le Bane de Gorrlnge permettent avec ceux obtenus sur le Bane de Galice de mieux contraindre la formation de la marge Ouest Ibérique. Ces trois zones ont été échantillonnées selon des coupes Est-Ouest de la transition océan-continent, à partir du pied on immédiatement à l'Ouest des derniers blocs continentaux basculés.La croûte de chacun de ces secteurs est composée de rares basaltes, localement en coussin, reposant directement sur des péridotites (prédominantes) qui elles-mêmes contiennent des niveaux de pyroxénites et de rares lentilles de gabbros localement différenciés. Ces derniers sont souvent fortement cisaillés et métamorphises et parfois transformés en schistes chloriteux.Les péridotites fertiles (lherzolites) du Bane de Gallce sont considérées comme représentatives d'un manteau lithosphérique sous-continental. Cette origine est étendue aux sections mantelliques à dominante harzburgitique de la plaine Abyssale Ibérique et du Bane de Gorringe. En effet elles exposent de rares pyroxénites alcalines et d'abondantes lentilles de webstérite à plagioclase, inconnues en domaine purement océanique.La minéralogie des séries gabbroïques indique des conditions variées de mise en place des magmas. Les pyroxènes riches en aluminium du Bane de Galice et de la Plaine Abyssale Ibérique et la présence locale de spinelle dans les gabbros cisaillés (Plaine Abyssale Ibérique) supposent une cristallisation sous des pressions proches de 0.8 GPa ( profondeur de 24 km). Ces gabbros ne peuvent done pas avoir cristallisé sous une croûte océanique normale et sont interprétés comme provenant de magmas sous-plaqués à la base d'une croûte continentale faiblement amincie. Quelques gabbros du Bane de Gallce et ceux du Bane de Gorringe ont enregistré des conditions de cristallisation plus superficielles (à molns de 18 km), donc au sein de péridotites situées sous une croûte continentale plus mince ou inexistante. Dans un processus d'étirement crustal la mlse en place de ces gabbros apparaît ainsi échelonnée avec des venues précoces dans le cas de la Plaine Abyssale Ibérique et plus tardives dans le cas du Banc de Gorringe.Les basaltes reposant directement sur les péridotites du fond océanique correspondent aux premiers magmas extrusifs post-rift. Ils different sensiblement du Nord au Sud de la marge: depuis des tholeiites enrichies et transitionnelles exposees sur le Banc de Gallce et dans la Plaine Abyssale Ibérique, jusqu' à des tholeiites transitionnelles et appauvries sur le Banc de Gorringe. Les éléments traces et les données isotopiques disponibles montrent que les basaltes et les gabbros dérivent de sources mantelliques similaires et hétérogènes (10.3 NdT 3.6). Le comportement de quelques éléments incompatibles (Nb en particulier) témoigne localement d'un possible fractionnement de rutile à faible profondeur dans le manteau lithosphérique on d'une contamination par de la croûte continentale. Un amincissement lithosphérique très lent, partiellement aidé par l'injection, le sous-plaquage et le cisaillement de quelques sills de gabbro et suivi de la dénudation d'un manteau sous-continental hétérogène, rend compte de la formation de l'ensemble de la marge Ouest Ibérique.


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19.
Résumé Les âges K-Ar des roches granodioritiques du stock de Quellaveco, des rhyolites encaissantes et d'un dyke subvolcanique sont compris entre le Paléocène et le début de l'Eocène, avec un âge moyen de 53.7 M.A. Ces résultats concordent avec ceux obtenus pour bon nombre d'autres porphyres cuprifères du Sud-Ouest des Etats Unis et du Nord du Chili qui ont été formés au cours de l'orogenèse Laramienne. De plus, il n'y a quasiment pas de différence entre l'âge du substratum et celui de l'intrusif, ce qui semble indiquer que ces roches sont cogénétiques.
Granodioritic rocks from the stock of Quellaveco, their surrounding rhyolites and a subvolcanic dyke give K-Ar ages between Paleocene and lower Eocene, with an mean age of 53.7 M.Y. These results agree with those of other porphyry-copper deposits in the South-Western USA, in Northern Chile, and, which have been generated during Laramian orogenesis. Furthermore, no significant age difference between the pluton and the basement, have been observed, is interpreted as indicative of a consanguineous origin for both rock types.
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20.
Résumé L'étude du calcrete uranifère de Yeelirrie, en Australie Occidentale (46000 tonnes d'U3O8 estimées), minéralisé en carnotite, a permis de préciser la genèse de tels gîtes. Les calcretes se présentent en corps lenticulaires dans la partie axiale des chenaux de drainage en amont d'une structure verrou, constituée par une remontée du socle ou un retrécissement du chenal. La présence de structures verrous a déterminé l'existence de légères dépressions en amont, temporairement inondées, où se localise le dépôt d'un calcrete d'origine sédimentaire. Dans un second temps, la structure barrage a provoqué le ralentissement de l'écoulement de la nappe. Une nappe fixe se créee, sursaturée en sels dissous, provoquant l'épigenèse et la dolomitisation de la partie du calcrete proche du verrou, avec dépôts d'uranium, de vanadium (carnotite) et de strontium (célestite). Des gîtes de type calcrete sont connus également en Mauritanie et en Namibie. Ainsi, les calcretes sont, dans les domaines évaporitiques intracontinentaux, des sites favorables au piègeage de l'uranium. Si leur genèse est différente, leur localisation dans des zones stables à climat aride ou semi-aride est une caractéristique commune.
The study of the Yeelirrie uraniferous calcrete of the Western Australia, containing abundant carnotite, has allowed interpretation of the genesis of the main ore concentrating processes within this type of deposit (46000 tons of estimated U3O8). The calcretes are found as lenses within the axial parts of certain channels. They are situated upstream with respect to local barriers formed by uplifted basement blocks or by local constrictions of the channel. The presence of such constrictions has allowed development of minor upstream depressions which were temporarily flooded, and within which the sedimentary calcrete has formed. Subsequently, the constriction has caused a slowing of phreatic water circulation. The stabilised phreatic lense, supersaturated with respect to dissolved salts, has provoked the epigenesis and dolomitization of the original calcrete situated in the proximity of the dam. Uranium and vanadium (carnotite) as well as strontium (celestite) are concentrated through this process. Uranium ore concentrations of the calcrete type are known also in Mauritania and Namibia. Thus, calcretes within intracontinental evaporitic areas form favourable traps for the concentration of uranium. Although of possible different origin, the concentration of ore within the stable areas of arid to semi-arid regions is a common characteristic of this type of deposit.
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