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1.
Résumén

Dans certaines régions où les sédiments récents (plio-quaternaires) sont rares ou inutilisables comme enregistreurs de déformations, seule l’analyse morpho-strcturale peut mettre en évidence des indices de néotectonique. Deux types d’objets morphologiques se révèlent particulièrement utiles : les surfaces (d’érosion et de comblement) et le réseau hydrographique. Leur prise en compte et leur analyse s’effectuent essentiellement à partir des cartes topographiques à différentes échelles (de 1/50 000 à 1/500 000).

* La démarche est la suivante: 1 – Des traitements appropriés sont développés, mettant en évidence des discontinuités et des anomalies au sein des surfaces enveloppes et du réseau hydrographiques;

2 – Ces discontinuités sont analysées puis interprétées afin de déterminer les causes de leur existence dans le cadre d’un modèle d’évolution du relief qui tient compte de facteurs internes (la lithologie, la structure), et de facteurs externes (le climat, la végétation et les actions humaines);

3 – Des travaux de terrain confirment et précisent les caractéristiques de ces facteurs (nature et quantification de la déformation : âge. amplitude, sens des mouvements).

* Les principaux résultats de cette démarche appliquée à l’Kst du Bassin parisien sont les suivants: 1 – Les cuestas orientales du Bassin parisien apparaissent structurées par des accidents NK-SW (prolongement du fossé de Sarre Nahe) et NNW-SSK ( Argonne-Bar-le-Due);

2 – Les discontinuités morpho-structurales sont localisées et caractérisées par des mouvements récents.

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2.
Résumé

Le massif karstique de Beni-Mellal, dans le Haut Atlas (Maroc), est constitué essentiellement par des calcaires dolomitiques du Lias qui présentent en surface des figures de dissolution spectaculaires. Le massif est situé entre 500 m et 2 400 m d’altitude et alimente plusieurs sources dont la plus importante est celle d’Aïn Asserdoune. La quasi-totalité des sources émergent au niveau des contacts chevauchants qui limitent le Jurassique calcaire des formations tertiaires sousjacentes du piémont. L’étude des débits classés et du tarissement ainsi que l’analyse corrélatoire et spectrale des chroniques pluies – débits du système karstique drainé par la source d’Aïn Asserdoune permettent de caractériser cet aquifère. Il s’agit d’un aquifère inertiel qui assure le flot de base. Cet aquifère est caractérisé par l’existence de réserves dynamiques importantes. Il est influencé par un karst superficiel fonctionnant en période de hautes eaux ainsi que par des apports latéraux provenant des compartiments voisins du massif de Beni-Bellal.  相似文献   

3.
Résumén

La zone métamorphique qui jalonne la faille nord-pyrénéenne est caractérisée à la fois par son étroitesse et par les hautes températures atteintes à faible profondeur.

Les données géologiques sont assez nombreuses et précises, tant sur la zone métamorphique elle-même que sur le contexte régional pour contraindre une modélisation du transfert thermique dans le cadre de l’amincissement crustal, très important au Crétacé Moyen. On s’aperçoit alors que les modèles de transfert par conduction, appliqués à un amincissement homogène et hétérogène, ne peuvent pas rendre compte d’une anomalie aussi chaude et étroite.

On conclut au rôle essentiel joué par le transfert par circulation de fluides chauds, en s’appuyant sur les données de terrain. On discute les paramètres significatifs du problème et l’on est amené à proposer un fonctionnement thermique discontinu le long du couloir de faille qui reste pendant plus de 15 Ma une zone d’instabilité mécanique majeure à l’échelle de la zone frontière Ibérie/Europe.  相似文献   

4.
Résumé

La comparaison entre la structure tectonique des calcaires du Bajocien, la répartition des alluvions anciennes et la morphologie permet de retracer l’évolution du relief de côtes et l’évolution des axes de drainage depuis la fin du Tertiaire. Les alluvions conservées en inversion de relief sur le plateau d’érosion au sommet de la côte de Moselle, témoignent en faveur des cours divaguants de la « Paléo-Meurthe » et de la Haute-Moselle et du manque de vigueur du relief à la fin du Tertiaire. Le dégagement des surfaces structurales ne commence qu’au début du Pléistocène (stade 350 m) en relation avec un changement climatique. L’encaissement du réseau hydrographique et le déblaiement des dépressions argileuses ne font, depuis lors, que donner de l’amplitude au relief de côte malgré un recul qui a pu être chiffré entre 6 et 21 km, en fonction du contexte structural.

Les cours d’eau principaux sont presque totalement surimposés à la structure. Les affluents de rive gauche de la « Paléo- Meurthe », d’abord adaptés au cadre morphostructural, coulent dans la plaine argileuse du Callovien dans laquelle ils migrent et s’allongent en fonction du recul des côtes, avant de se surimposer dans les calcaires du Bajocien. Seuls apparaissent adaptés à la structure quelques petits ruisseaux orthoclinaux qui s’assèchent rapidement après incrustation dans les calcaires. N’étant pas alimentés par l’amont, ils s’enfoncent moins vite que les cours d’eau de rive gauche, qui drainent d’abord les argiles du Callovien avant de recouper la nappe des calcaires bajociens. La capture de la Moselle s’explique par l’adaptation au cadre morphostuctural du « Paléo-Terrouin », affluent de rive gauche de la « Paléo-Meurthe », s’écoulant à contre-pendage. Le recul important de la côte de Meuse dans le « synclinal » de Toul, passant d’un relief inverse à un relief conforme dans la cuvette de Dieulouard, a permis l’élargissement progressif de la plaine argileuse du Callovien et l’accroissement du bassin-versant du « Paléo-Terrouin ». Celui-ci a fini par capturer la « Rivière de la Haie Plaisante », puis par son intermédiaire, la Haute-Moselle elle-même. Dans l’avenir, il est probable qu’il capture également la Haute-Meuse. © Elsevier, Paris  相似文献   

5.
Résumé

On présente les tracés proposés, pour la nouvelle carte du métamorphisme alpin, entre la bordure du Mont Blanc et la région de Digne. Ils délimitent le domaine de l’anchizone. Les limites diage-nèse-anchizone et anchizone-épizone sont définies grâce à l’indice de cristallinité des illites après étalonnage. Les données utilisées proviennent pour une bonne part de mesures inédites. La minéralogie de la fraction argileuse, étudiée simultanément, fournit des informations complémentaires.

L’anchizone constitue une auréole plus ou moins large à l’W des massifs cristallins; elle tend à disparaître à la bordure SW du Pelvoux. Au N, l’épizone est générale dès la bordure externe des Aiguilles Rouges, alors qu’au S, elle ne débute qu’à l’E du Pelvoux. Cela est conforme au schéma général du métamorphisme alpin croissant en direction de l’E et du N.

On peut relever les perturbations et points particuliers suivants :

— l’existence de « métamorphisme transporté » dans les Préalpes du N, la région de Digne et l’Embrunais;

— au N, dans le massif de Platé, une « butte témoin » d’anchizone, en gradient inverse dans le substratum des nappes helvétiques;

— vers le col de la Madeleine, un gradient décroissant vers l’E jusqu’à la diagenèse, interrompu par un recouvrement tectonique (ultradauphinois);

— dans le Champoléon, sur la limite S du Pelvoux, un petit affleurement d’anchizone où les lignes d’iso-cristallinité sont déformées par la tectonique anté-priabonienne; l’anchizone serait anté-priabonienne, peut-être même anté-sénonienne.

La comparaison avec les résultats obtenus par d’autres méthodes (inclusions fluides, mesures isotopiques) confirme l’allure générale des transformations. Toutefois, il existe une contradiction avec certains résultats fournis par le pouvoir réflecteur de la vitrinite sur le pourtour de Belledonne.

Pour rendre compte des données disponibles il est nécessaire de faire intervenir plusieurs épisodes, que l’on peut situer à des époques anté-priabonienne, post-priabonienne et anté-nappe, puis post-nappe. L’âge et le nombre exact de ces épisodes sont inconnus.

On souligne qu’il ne faut pas s’attendre à observer de changement décelable au passage des frontières à l’anchizone : elles ne constituent pas des limites de faciès pétrographiques. Ainsi on rencontrera l’épizone d’après les ICr alors que le faciès schiste vert n’est pas encore atteint.  相似文献   

6.
Résumé

— A l’aide des données disponibles sur la stratigraphie et la localisation des formations carbonatées de plates-formes du Crétacé inférieur périatlantique et caraïbe, il est possible de préciser l’état actuel des connaissances sur la distribution des dispositifs sédimentaires correspondants, à l’Aptien inférieur. Les schémas paléobiogéographiques proposés pour les organismes inféodés à ces plates-formes, confrontés à leur distribution, se heurtent à des difficultés d’ordre paléogéographique et paléocéanographique mais s’accordent généralement assez bien avec les hypothèses paléotectoniques. Les problèmes paléogéographiques se posent dans l’interprétation de la dispersion biologique par les marges. Les problèmes paléocéanographiques qui concernent essentiellement les schémas de paléocirculation hydrologique et leurs implications climatiques, se posent dans l’interprétation de la dispersion biologique transatlantique. Des éléments de solution à ces différents problèmes pourraient être apportés par de nouvelles recherches.  相似文献   

7.
Résumé

En 1989, un traçage a été réalisé sur la commune d’Escalles (Boulonnais) par injection d’uranine dans la partie non saturée de T aquifère crayeux. Les vitesses de transfert élevées (42 m h?1) obtenues et les directions d’écoulement mises en évidence étaient contradictoires avec ce qui était connu à ce moment-là du point de vue du fonctionnement hydrodynamique de l’aquifère. Les courbes de restitution obtenues, toutes à pics multiples, posaient le problème de l’existence possible de cheminements multiples au sein de la zone non saturée et de l’aquifère. En mars 1997 nous avons procédé à une triple injection de traceur en milieu saturé ce qui a permis de définir exactement les directions des axes de transfert souterrain et les vitesses associées, d’affiner la cartographie piézométrique du secteur, le rôle de la zone non saturée, de trancher entre drainage fissurai et drainage karstique et enfin de percevoir en partie les rôles exercés par certaines failles sur les écoulements souterrains. © 1999 Editions scientifiques et médicales Elsevier SAS  相似文献   

8.
Résumé

La région de Longobucco-Caloveto, dans le Nord du massif de la Sila, en Calabre, montre de très nombreux filons sédimentaires jurassiques qui traversent des schistes cambro-ordovicien ou des granites hercyniens. Ces filons se répartissent en deux groupes. Les plus anciens, d’âge carixien, sont associés à des failles normales qui ont permis la formation d’un demi-graben rempli par des sédiments du Domérien. Les plus récents, d’âge compris entre le Lias supérieur et le Malm, marquent la fracturation de hauts-fonds qui se sont effondrés au Dogger. Ces filons enregistrent ainsi la formation du segment de la marge de la Téthys auquel correspondent les séries de Longobucco-Caloveto. L’étude des relations entre les filons sédimentaires et la fracturation permet de montrer, dans une région pourtant fortement tectonisée au Tertiaire, que différentes failles sont d’âge jurassique : certaines d’entre-elles sont recoupées par des filons et donc antérieures à ceux-ci; d’autres systèmes de filons sont parallèles à des systèmes de failles et donc postérieurs à ces derniers ou contemporains. Us filons sédimentaires apparaissent ainsi comme un moyen intéressant, bien qu’encore peu utilisé, de caractén-sation des dispositifs paléotectoniques.  相似文献   

9.
Résumé

La question de la capture de la Meuse lorraine est abordée par le biais de l’étude des sables tertiaires qui jalonnent les plateaux de l’Ardenne méridionale. Toujours polygéniques, ces sables ont une histoire plus ou moins longue qui débute à l’Éocène où l’altération poussée du socle produit un épais manteau sableux. Certains gisements in situ fossilisés sont restés quasiment intacts (Régniowez) tandis que d’autres (Doisches) portent la marque de remaniements successifs (marins et/ou continentaux) qui se suivent jusqu’au Miocène sans que leur filiation avec le matériau d’origine, attestée par la nature de leurs barylites, ne se perde. Comme les sables fluviatiles miocènes (in fine) du plateau ardennais ne portent pas la signature minéralogique d’une Meuse lorraine, à l’inverse de la Traînée mosane (datée du Miocène moyen), la capture se trouve à la fois confirmée et datée. L’ancien réseau de la Meuse lorraine, quant à lui, n’a pu se mettre en place qu’après l’Oligocène, époque à laquelle un glacis incliné de l’Ardenne vers le Bassin parisien fonctionnait encore. © 2000 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS  相似文献   

10.
11.
Résumé

Les falaises normandes du Bessin (France) sont constituées par une succession de formations calcaires et marneuses. De nombreux mouvements de terrain, parfois de grande ampleur, affectent périodiquement ces falaises. La faible résistance mécanique des marnes, mise en évidence lors de l’étude du récent glissement du Bouffay de 1981, a dû être favorisée par un fluage associé à la décompression des calcaires sus-jacents suivant un type de déformation qui peut être observé dans un mouvement quaternaire fossilisé (vallon du Pisseau). Grâce à une reconnaissance systématique de la zone décomprimée par la petite sismique réfraction, des relations simples sont établies, permettant d’évaluer le volume décomprimé â partir des caractéristiques géométriques et lithologiques de la falaise. Ce volume semble définir l’enveloppe à l’intérieur de laquelle les mouvements sont susceptibles d’intervenir.  相似文献   

12.
Résumé

L’histoire tectono-sédimentaire du Rif (Maroc) et de son Avant-pays, du Tortonien inférieur jusqu’à l’actuel, est contrôlée par des effets de deux phénomènes: la convergence de l’Afrique vers l’Europe et l’expulsion du Rif vers le SW.

Dans le détail, ces deux processus ne sont pas aussi tranchés, il peut y avoir passage d’un système à l’autre dans le temps et dans l’espace.

Les directions moyennes du raccourcissement dépendent de la prépondérance de l’un ou de l’autre.

Depuis le Pliocène, l’expulsion vers le SW est bloquée et de ce fait, seuls les effets de la convergence se font sentir. Ils se traduisent par une direction moyenne NW-SE à NS du raccourcissement.  相似文献   

13.
Résumé

La fabrique magnétique des schistes noirs du Jurassique helvétique au pourtour des massifs de l’Aar et du Gothard (Alpes suisses) reflète, en fonction du métamorphisme croissant, l’orientation préférentielle de minéraux magnétiques d’origines diverses : la magnétite primaire, les phyllosilicates et la pyrrhotite métamorphiques. La foliation magnétique est parallèle à la première schistosité pénétrative même si celle-ci est effacée par une seconde schistosité. La linéation magnétique indique retirement lié à la direction de transport des nappes. Dans la partie la plus métamorphique où apparaît la pyrrhotite au cours de la déformation, la fabrique magnétique permet de situer l’apparition de ce minéral dans la tectonique polyphasée. Les propriétés magnétiques anisotropes de la pyrrhotite s’avèrent plus complexes que le modèle usuel de marqueurs planaires et l’interprétation des linéations observées doit en tenir compte.  相似文献   

14.
Résumé

Le Causse de l’Hortus est un massif particulièrement adapté à l’étude de la fracturation et de ses interdépendances avec la karstification. La réalisation en cours d’une monographie hydrogéologique et spéléologique du massif ainsi que l’existence de plus de 20 km de galeries explorées appartenant aux réseaux actifs, permettent d’apporter des données nouvelles face aux précédentes études réalisées dans ce domaine. La confrontation des directions de fracturation visibles sur les photographies aériennes avec les directions réellement exploitées par les réseaux karstiques sur l’ensemble du Causse a permis de mettre en évidence le rôle des fractures majeures et l’influence du gradient hydraulique sur l’exploitation du spectre de fractures. En fin de compte, la mise en évidence des relations existant entre les failles décrochantes dextres et les émergences temporaires de type « boulidou » permet d’aboutir à des applications concrètes tant sur le plan spéléologique que sur le plan hydrogéologique. L’étude de ces « boulidous » apporte également de nouvelles informations sur la structuration verticale du karst. © Elsevier, Paris  相似文献   

15.
Résumé

Dans le Sud de la France et les Pyrénées espagnoles, les calcaires sous-jacents aux roches détritiques du Culm carbonifère ont fait l’objet d’une datation systématique par conodontes. Il en ressort que le dépôt de ces niveaux carbonates s’est poursuivi de plus en plus tardivement de l’Est vers l’Ouest : du Viséen inférieur (V3b) en Montagne Noire, au Namurien supérieur (G2) en Pays basque.

Les roches détritiques à caractère flyschoïde du Culm remanient, localement, des éléments de calcaire de plate-forme. La datation de ces éléments par foraminifères, algues, pseudo-algues et végétaux supérieurs montre qu’ils sont de plus en plus récents d’Est en Ouest : leur âge s’échelonne du Viséen 3bp-Namurien A en Montagne Noire, au Westphalien C (Kachirien) au Pays basque (Massif des Cinco-Villas).

Ces divers résultats montrent que les manifestations tectoniques, responsables des premiers épandages détritiques du Culm puis de la resédimentation des calcaires de plate-forme dans le bassin, ont commencé de plus en plus tardivement de la Montagne Noire au Pays basque.

Dans sa branche Sud, l’orogenèse varisque, si l’on s’en tient à la position actuelle de ses segments observables, a migré progressivement du Nord vers le Sud, en Montagne Noire et dans le Massif de Mouthoumet, puis vers l’Ouest, des Pyrénées centrales aux Pyrénées orientales.  相似文献   

16.
Résumé

— Le gisement paléocène sud-marocain de l’Adrar Mgorn recèle les plus anciens Mammifères placentaires africains, dont la plupart sont les premiers reconnus dans le domaine sud-téthysien. L’identification, parmi eux, d’« Insectivores » paléoryctidés, très proches des genres strictement nord-américains Cimolestes et Palaeoryctes (Crétacé supérieur et/ou Paléocène), suggère une liaison par voie continentale des domaines nord-américain et africain autour de la limite Crétacé supérieur/Tertiaire. Celle-ci suppose une traversée transtéthysienne dont nous discutons les possibilités à la lumière des données paléogéographiques.  相似文献   

17.
Résumé

Depuis plus d’un siècle, l’origine autochtone ou allochtone des formations résiduelles à silex (en abrégé RS : résidus à silex) par rapport aux craies a fait l’objet de multiples discussions. Pour répondre à ce problème, un bilan d’altération entre ces deux formations a été effectué. Il repose sur une connaissance précise des âges des craies-mères des RS et sur des comparaisons granulométrique et chimique entre craie et RS. Ces comparaisons s’appuient sur les quantités de silex contenues dans les craies et les RS, sachant que les silex sont reconnus comme autochtones et que leur degré de dissolution est calculé. Les résultats apportent des informations sur l’évolution crétacée du Bassin anglo-parisien, avec la mise en évidence de la craie du Maastrichtien dans le bassin de Paris et la reconstitution des épaisseurs de craie dissoutes. De plus, ils indiquent que la stratigraphie des craies est conservée dans les profils de RS. Ils montrent également que les silex, éléments autochtones des RS, sont faiblement altérés. Les matrices des RS sont, quant à elles, en grande partie allochtones, notamment dans les dix mètres supérieurs de la formation. L’allochtonie diminue avec la profondeur, avec des RS pouvant être considérés comme des résidus d’altération de la craie au sens strict à partir de 20 mètres de profondeur. © Elsevier, Paris  相似文献   

18.
Résumé

— Au Jurassique et au Crétacé, le peuplement des plates-formes des marges atlantiques par les grands foraminifères benthi-ques s’est opéré d’Ouest en Est. Caractéristiques des zones tropicales ces organismes n’ont atteint la marge américaine de l’océan qu’au Callovien ou à l’Oxfordien. Jusqu’au Sénonien, les grands forammifères de cette marge étaient peu diversifiés; ils appartenaient à des espèces bien connues sur la marge européenne et africaine ainsi que dans la Néoléthys méditerranéenne où les grands foraminifères benthiques sont très diversifiés. Néanmoins un faible endémisme est apparu pendant l’Albien sur la marge américaine de l’océan.

D’une façon générale, la faible diversité des formes américaines est sans doute liée à la faible largeur qu’avait alors l’Océan Atlantique petit bassin océanique entre deux super continents, et aux instabilités climatiques que cette situation pouvait engendrer.

Un important changement est intervenu au Campanien où le peuplement des plates-formes carbonatées américaines a montré une grande diversité et un fort taux d’endémisme. Ceci peut être lié pour partie à la largeur notable qu’atteignait alors l’Atlantique aussi bien dans sa partie centrale que méridionale, isolant ainsi la marge américaine de la marge européenne et africaine.

S’agissant du régime climatique, la distribution des grands foraminifères au Jurassique supérieur-Crétacé inférieur montre qu’un même régime tropical régnait alors du Guatemala à Terre Neuve et du Sénégal à la Bretagne sur les deux rivages. Au Crétacé supérieur, les grands foraminifères ne sont connus qu’aux basses latitudes sur la rive américaine (Texas, Floride, Bahamas) tandis qu’ils sont relativement abondants aux latitudes élevées sur la marge européenne (Hollande, Suède méridionale). Il est probable qu’un paléo-Gulstream réchauffait alors les côtes septentrionales de l’Europe.  相似文献   

19.
Résumé

De nouvelles datations et grade-datations fondées sur les Foraminifères planctoniques, ponctuellement identifiés en dépit d’un épimétamorphisme campanien, permettent de doubler voire à triper l’étendue du « sous-bassin » coniacien de Lordat (Zone des Écailles Bordières, Ariège), en partie calciturbiditique, aux dépens terrains jusqu’à présent tenus pour paléozoïques, tels ceux de l’ex-« Écaille paléozoïque de Lordat ». Ces derniers correspondent à des olistolithes de très grande taille au sein d’un vaste olistostrome (château de Lordat, ermitage de Saint-Pierre), lui-même inclus dans une épaisse série monoclinale, à dominante calcschisteuse, constituant un probable équivalent latéral du « Flysch à Fucoïdes ». Cette série déborde vers le Nord jusque sur la Zone Interne Métamorphique, comme le démontre l’âge néocrétacé du lambeau ex-paléozoïque de Carmilles, directement chevauché par le massif Primaire nord-pyrénéen de Saint-Barthélémy. Plus à l’Ouest, le « sous-bassin » de Vicdessos, prolongeant celui de Lordat, est constitué par une épaisse série également coniacienne, monoclinale, avec ses termes les plus récents vers le Nord, primitivement attribuée à un synclinorium subdivisé par des anticlinaux d’Urgo-Aptien qui sont en fait des intercalations plus calcaires dans le Crétacé supérieur. Le complexe coniacien partiellement turbiditique de Lordat-Vicdessos, subdivisé en au moins deux séquences tectono-sédimentaires de 3e ordre, A et B, est interprété comme le remplissage de gouttières synclinales synsédimentaires successives d’un sous-bassin d’avant-pays, alimentées par l’érosion probablement sous-marine du front, migrant vers le Nord, de la Haute Chaîne Primaire organisée en anticlinaux d’amortissement (limités euxmêmes par des chevauchements synsédimentaires aveugles). Ce modèle de sous-bassin d’avant-pays s’insère parfaitement dans le schéma évolutif d’une chaîne interplaque en compression pendant tout le Crétacé supérieur et à double vergence, où se creuseraient, au Coniacien, sur une transversale N-S et de part et d’autre de la future Haute Chaîne en voie de structuration, au moins deux sousbassins liés à l’Europe (Lordat-Vicdessos et Nalzen I) et un sousbassin (San Gervas) lié à l’ibérie. © 2001 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS  相似文献   

20.
Résumén

Dans la Cordillère Orientale des Andes de Bolivie, le Mésozoïque est eonservé le plus souvent dans des synclinaux discontinus, fréquemment chevauchés par des écailles de Paléozoïqne. Les sédiments mésozoïques, marins et continentaux de plateforme d’arrière-arc, ont jusqu’à présent été considérés comme déposés en régime extensif. Ils recouvrent en discordance le Paléozoïque plissé et l’aillé à l’Hercynien et, postérieurement, profondément érodé avant la sédimentation mésozoïque. Des paléofailles majeures N-S, NW-SE et NE-SW, héritées de structurations antérieures, ont influencé l’évolution géodynamique du bassin mésozoïque depuis la lin du Jurassique.

Dans la partie méridionale de la Cordillère Orientale, la région de Tica Tica présente de nombreux indices de serrage synsédimentaire depuis le début des dépôts mésozoïques jusqu’à la discordance campano-maastriehtienne (phase « péruvienne »). Le domaine de la Cordillère Orientale, avant-pays du bassin d’arrière-arc chiléno-péruvien, peut être ainsi interprété comme un secteur en compression sur lequel les transgressions successives, au Cénomanien, au Turonien et au Campano-Maastrichtien. soulignent divers instants d’un processus pratiquement continu de déformation.

Pendant le Tertiaire, les chevauchements andins réactivent les accidents majeurs préexistants : ils en inversent le mouvement, ou les déforment, ou bien les utilisent comme zones de coulissage. Ainsi, contrairement à ce qui a pu être proposé, le raccourcissement de la chaîne des Andes boliviennes, initié à la fin du Jurassique et faisant intervenir des fractures profondes, implique une participation, non seulement de la totalité de la pile séilimeutaire, mais très vraisemblablement aussi de son substratum précambrien comme c’est le cas dans le Nord-Ouest argentin.  相似文献   

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