Rôles respectifs de l'advection et de la décantation sur la ride médio-atlantique (40° à 50°N) |
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| Authors: | F Grousset C Latouche |
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| Institution: | L.A. C.N.R.S. No. 197, Centre de Recherches sur l'Environnement Sédimentaire et Structural des Domaines Marins, 33405, Talence Cédex, France |
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| Abstract: | Coring at 45 sites in the North Atlantic permitted to determine flux velocity and chemical composition of pelagic sediments. Piston cores were used to carry out a comparative study between the post-glacial period (10,000 yr. B.P. until present) and last glacial period (75,000–10,000 yr. B.P.). Special attention has been paid to the Mid-Atlantic Ridges-Azores-Iceland area, where an enrichment of chemical elements was observed with regards to “regional ocean ground noise”, perceived on an isolated seamount of the abyssal plain.This “ground noise” characterized by the presence of Pb, Rb, U, Th, illite and chlorite, is associated to a settling vertical flux since the surface brought by surface currents and wind transport since the North American shield: sediments, here, are continental soil erosion products.The ridge is clearly enriched by Ba, Br, Fe, Ti, Mn, Cu, Ni, Co and As. Ba and Br are mostly associated with planktonic carbonates. Part of Ba may be linked to the ridge's activity. Basalt weathering on the ridge supplies a part of Fe in excess. Hydrothermal activity may account for Mn, Cu, Co, Ni and As enrichment. Most of the excess observed may be explained by intrusion of advective inputs from erosion Icelandic products (Fe, Ti, Cu, Ta, Sc and smectites), probably transported by Norwegian bottom currents.Advective flux (Icelandic-Faeroan basaltic materials) and flux linked to submarine ridge activity represent 30% of inorganic sedimentation. Vertical flux (North American continental-derived terrigenous materials) represent 70% of inorganic sedimentation. These percentages are very similar to those which were calculated for the Pacific.RésuméLes vitesses d'accumulation (flux) et les compositions chimiques ont été déterminées pour des sédiments pélagiques, dans 45 sites de l'océan Atlantique Nord. Les échantillons, prélevés par carottage Kullenberg, ont permis de réaliser une étude comparative de la période post-glaciaire (10.000 ans B.P. à nos jours) et du dernier glaciaire (75.000–10.000 ans B.P.). Notre attention s'est portée particulièrement sur la dorsale médioatlantique Açores-Islande où l'on observe des enrichissements en éléments chimiques par rapport au “bruit de fond océanique régional” appréhendé sur un dôme isolé dans la plaine abyssale.À ce bruit de fond, caractérisé par Pb, Rb, U, Th, illite et chlorite, est associé un flux vertical mis en place par décantation depuis la surface, apporté par le vent et les courants de surface depuis le craton nord-américain; il s'agit des produits d'érosion des sols continentaux.L'enrichissement de la dorsale est net pour Ba, Br, Fe, Ti, Mn, Cu, Ni, Co et As.Ba et Br précipite en grande partie avec les carbonates planctoniques. Une partie de Ba peut être associée à l'activité de la ride. L'altération des basaltes de la ride fournit une partie du Fe en excès. L'activité hydrothermale peut expliquer les enrichissements en Mn, Cu, Co, Ni et As.L'essentiel de l'excès observé est expliqué par un apport advectif de produits d'érosion de l'Islande (Fe, Ti, Cu, Ta, Sc et smectites). Leur vecteur serait le courant de fond de la mer de Norvège.Le flux advectif (matériaux basaltiques islando-faeroan) et le flux liéà l'activité sousmarine de la dorsale représenterait 29% de la sédimentation inorganique.Le flux vertical (matériaux continentaux terrigènes nord-américain) représenterait 71% de la sédimentation inorganique. Ces chiffres sont très proches de ceux qui ont été évalués dans le Pacifique. |
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